Quand vous avez des maladies dentaire, qui se trouve dans la profondeur de votre bouche, il se peut que vous auriez des questions : comment les dentistes travailler dans ma cavité buccale ?
Limite apicale : où s’arrêter ? Jusqu’à présent, il n’y a aucune technique fiable pour mesurer la longueur du canal radiculaire, il faut donc réaliser des mesures répétées au cours du traitement avec différentes techniques.
L’endodontie vise à neutraliser un espace que le corps humain n’est plus capable de défendre d’une invasion bactérienne. La limite du traitement endodontique est donc idéalement définie par la limite entre l’endodonte et le parodonte. Ainsi, toute infection de l’espace endodontique est neutralisée par le traitement canalaire, et toute infection de l’espace parodontal est prise en charge par les tissus parodontaux. Cette limite théorique est la jonction cémentodentinaire.
Malheureusement, il est impossible de la déterminer cliniquement. Dans son analyse histologique, Kuttler a montré que cette limite est très irrégulière, et ce à plusieurs niveaux : d’abord au niveau d’un même canal la limite cémento-dentinaire n’est pas régulière sur le pourtour des parois, ensuite pour certains canaux il arrive que cette jonction se fasse à l’extérieur du canal. On ne peut donc pas mener le traitement endodontique en prenant pour limite la jonction cémento-dentinaire. Du fait de son inconstance, la constriction apicale ne sera pas non plus retenue comme limite apicale. Ainsi, la limite apicale est choisie au niveau du foramen qui peut être retrouvé cliniquement avec l’aide de la radiographie et du localisateur d’apex du canal radiculaire.
Le respect de cette limite dans la gestion du traitement est indispensable. Si le traitement est interrompu en amont, il restera un espace disponible pour une niche bactérienne. Compte tenu de la taille des bactéries, un manque, même d’une très courte distance, représente un réservoir bactérien conséquent. L’étude de Chugal et coll s’intéresse au suivi et au taux de succès du traitement endodontique à quatre ans et demi de 200 dents (441 racines). Elle montre que pour les dents infectées, la longueur de travail est un facteur qui influence significativement le taux de succès. Plus la limite du traitement est proche du foramen, plus le taux de succès est important. Une longueur de travail trop courte influence négativement le succès, chaque millimètre non obturé entre l’extrémité du traitement et l’apex radiographique correspond à une perte de taux de succès de l’ordre de 14 %.
Comme expliqué au-dessus, la longueur du travail est tellement important pour le dentiste, et c’est le même cas pour la santé de dents des patients. Il est à noter que la technique est encore en innovation.
Ressource: dentisttool.net