Le travail d’hygiéniste dentaire est un bon exemple de l’une de ces professions qui sont à l’abri de la récession en Amérique du Nord. Si vous souhaitez devenir un professionnel de la santé respecté, sans oublier une carrière anti-récession, devenir un hygiéniste dentaire est un excellent choix.
Le travail dans le domaine de l’hygiène dentaire est l’une des professions les plus dynamiques au Canada et aux États-Unis. Selon les statistiques, les hygiénistes gagnaient en moyenne 66 570 $ par année en 2008, et ce secteur bénéficiera d’une croissance d’emploi de 36 % par an d’ici 2018. Les membres de la profession travaillent souvent avec des dentistes dans les cabinets dentaires, tandis que certains ont leurs propres pratiques d’hygiène buccale. En outre, beaucoup de travail à temps partiel et à horaire flexible peut être effectué. De toute évidence, la profession offre une stabilité accrue grâce à son revenu moyen, sans oublier cette flexibilité tant recherchée.
Au Canada, il y a dix institutions d’enseignement qui offrent un programme en médecine dentaire (au Québec, on en compte trois) et chacune d’elles exige que les candidats réussissent avant leur admission un Test d’aptitude aux études dentaires (TAED) qui a pour but, notamment, de permettre aux futurs étudiants de bien évaluer leurs aptitudes à la carrière de dentiste. Le TAED est administré deux fois l’an, en novembre et en février. Il consiste en un examen de compréhension de l’écrit, un test de perception, une série de questions générales en chimie et en biologie ainsi qu’en un test de dextérité manuelle.
Pour pratiquer la dentisterie au Canada, un dentiste doit obtenir un permis d’exercice materiel dentaire. Chaque province et territoire dispose d’un corps professionnel qui établit les règles de la profession et les exigences qu’il faut remplir pour obtenir le permis d’exercer la médecine dentaire à l’intérieur de son territoire. Au Québec, il s’agit de l’Ordre des dentistes du Québec. Il est cependant obligatoire pour tous les dentistes au Canada de subir un l’examen administré par le Bureau national d’examen dentaire du Canada. Dans la plupart des provinces canadiennes, la réussite de cet examen est requise, notamment pour les dentistes formés à l’extérieur de la province d’accueil.